Sébastien Rétoret, à votre service !
Qui suis-je ?
Bonjour,
Je m’appelle Sébastien et voici mon histoire atypique et pleine de rebondissements, histoire qui m’a amenée aujourd’hui à devenir… chineur /brocanteur.
Mon premier métier, plus qu’un métier, une vocation, est moniteur d’équitation.
J’ai exercé pendant presque 30 ans ce métier où j’ai enseigné avec passion, où j’ai aimé partager mon savoir avec mes cavalières et cavaliers.
Rapidement…. Je vais essayer, école de cavalier soigneur de 1986/87, passage du monitorat à 21 ans puis 2 ans de service militaire en tant que moniteur d’équitation, un an à l’école militaire à Paris et une deuxième année au 23ème Bataillon d’Infanterie de Marine à Dakar.
Retour en France ou je passe de moniteur, vers Nantes, à responsable de centre équestre près de Quimper ou je rencontre ma compagne de vie, puis, directeur de centre équestre UCPA en région parisienne.
Après un passage rapide en Haute Savoie pour une gérance de centre équestre qui n’a pas pu aboutir, nous avons de nouveau traversé la France pour monter notre propre structure équestre dans le sud ouest, plus précisément dans les Landes, à Dax… entre temps nous avons eu deux enfants, un à chaque déménagement… à chaque nouveau départ !
Et en 2008, retour en Bretagne, en Finistère, en pays Bigouden, où nous devenons enfin propriétaire d’une ancienne entreprise agricole de maraîchage sur Pouldreuzic ….. et hop ! un troisième enfant …. après on ne déménage plus !
Là, nous décidons de monter une structure équestre qui propose de la pension, du travail de chevaux avec des méthodes comportementales (débourrage, dressage, rééducation), et des cours d’équitation comportementale, appelée plus communément de l’équitation éthologique
Et maintenant il faut remonter les manches : démontage de serres, clôtures à poser sur 15 hectares, construction de boxes, abris de prairies, parking, carrière, rond de longe, douche pour chevaux, barres d’attaches, hangar de stockage, plantation d’arbres… et tout ça à deux, ou presque !
Et là, ma compagne étant toujours débordante d’idées pas comme les autres, on se lance dans la culture de safran et… en 2011, la vie me met un grand coup de frein : on me découvre une leucémie.
C’est la douche froide !
Et même si les traitements fonctionnent, les effets secondaires se font sentir et me diminuent physiquement.
La peur de mourir m’envahit, tout le monde autour de moi est bousculé, une page se tourne et une nouvelle vie démarre…
Je me mets à collectionner les monnaies dans l’idée de capitaliser pour ma femme et mes enfants… au cas ou !
Je me mets en quête de trouver des monnaies et pour cela je chine sur les vides greniers, les brocantes, les sites de vente en ligne, et je commence à vendre des monnaies et des billets afin d’assouvir ma nouvelle passion
Et je me prends au jeu.
Ayant toujours aimé chiner, je commence à acheter des petits objets et à les revendre pour me racheter d’autres monnaies, et je démarre d’autres collections, et je vends, j’achète, je revends, je rachète…
Entre temps, une nouvelle petite graine a germé dans la tète de ma femme et nous démarrons une culture d’aloès.
Puis, je commence à vendre, deux fois par an sur des vides greniers, puis trois fois par an, puis quatre fois par an, …
Aujourd’hui la maladie est contrôlée par un traitement et fait partie de ma vie.
Pendant des années avant de tomber malade, il me manquait, au plus profond de moi, quelque chose, mais quoi ?
Je ne sais pas !
J’étais comblé : ma femme, mes enfants, enfin chez nous propriétaire de notre maison et de notre activité professionnelle… mais malgré tout cela, je n’étais pas totalement épanoui.
La maladie m’a fait changer, voir les choses autrement, elle m’a amené à la brocante, qui aujourd’hui me fait vibrer, me comble.
Je m’éclate tous les jours dans mon nouveau métier qui est, aujourd’hui, à mes yeux le plus beau métier du monde !
Merci la maladie, je suis enfin heureux à 100 %.
J’en profite pour remercier ma femme et mes enfants ainsi que le reste de ma famille, qui m’ont toujours soutenu, tant dans le combat de la maladie que dans mon nouveau projet.